Pour créer une société de façon légale, la première étape consiste à choisir le statut juridique. La SARL en fait partie. Il s’agit de la Société à Responsabilité limitée. Elle apporte de nombreux avantages, qui la rendent intéressante aux yeux des entrepreneurs qui souhaitent lancer un projet commercial. D’ailleurs, c’est la forme de société la plus répandue aujourd’hui. Découvrez alors dans cet article ses principes de fonctionnements, ses points forts et ses points faibles.
Comment fonctionne une SARL ?
SARL est l’abréviation de la Société à Responsabilité limitée. Elle se caractérise par la présence d’au moins deux cents associés, sauf s’il s’agit d’une SARL unipersonnelle ou EURL. Cette forme juridique permet de créer un capital social, composé des apports financiers des actionnaires, dont le minimum requis est entièrement flexible. Elle peut être une société de personnes physiques ou personnes morales, de tous les âges, voire les mineurs émancipés.
Comme son nom nous laisse penser, la responsabilité de ces derniers est limitée aux contributions des associés. Celles-ci peuvent être en numéraire, c’est-à-dire que l’actionnaire paie en espèce, par chèque ou virement bancaire une certaine somme d’argent. Il est également possible de contribuer en nature, à savoir des biens matériels ou immatériels, ou en industrie (services, compétences ou savoir-faire).
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Les points forts du statut
La SARL offre une multitude d’avantages aux gérants et associés. Tout d’abord, elle montre une certaine flexibilité dans la composition du capital social minimum. Nul besoin ainsi d’un investissement important de la part des contributeurs pour pouvoir créer une société commerciale. Il est toutefois conseillé d’avoir le budget de lancement nécessaire pour financer les débuts de l’activité, attirer les établissements bancaires et les investisseurs.
Ce statut offre la possibilité aux personnes qui se connaissent de s’unir pour créer une société. Cela favorise plus d’entente dans les prises de décision, gage de bon fonctionnement de l’organisme. Il existe même des règlements dédiés aux conjoints collaborateurs, qui accordent une protection optimale du gérant majoritaire. En bref, cette situation est idéale pour réaliser un projet entrepreneurial familial.
Les sociétés qui exercent leurs activités en SARL bénéficient durant les deux premières années d’une réduction de charges sociales.
Les points faibles du statut
Malgré ces nombreux avantages, le statut SARL présente quelques points faibles, qui risquent de repousser certains entrepreneurs. En premier lieu, l’affiliation des gérants majoritaire au régime des TNS ou travailleurs non-salariés n’est pas très bénéfique. Ces individus sont obligés de cotiser au RSI.
La limitation du nombre d’actionnaires maximum peut aussi constituer une lacune pour la SARL. C’est le cas surtout lorsque l’entreprise est en plein essor. Ce règlement empêche l’intégration d’autres contributeurs, et donc l’arrivée de nouveaux capitaux. Le statut manque alors de souplesse et se montre plus contraignant. De plus, ses principes de fonctionnement sont encadrés par la loi. Les associés ne peuvent pas définir librement les processus de gestion de leur société.
De surcroît, la forme de société à responsabilité limitée n’est pas accessible à certaines activités professionnelles.
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